BENCHARIF Med Cherif
BENCHARIF Med Cherif
En mémoire de mon défunt père, et avec un grand honneur, je porte sur ce blog, ses cousins et ses amis, pour l’amour et l’amitié qu’ils avaient tant partagé en son vivant. pour que vive la mémoire
Abderahmane Bencharif
Biographie de Abderahmane Bencharif par Mr Hafid Mouats
Je remerci Mr Hafid Mouats pour son Mot qui a enrichi le blog "La Familia"
BENCHARIF MED CHERIF
C'était un pro, en regardant cette photo j'ais l'impression d'entendre le sens qui émane des cordes du Oude sous sa plume. Une petite photo de ma grande sœur colée sur l'instrument on la voit à peine du coté de sa cravate, un signe D'amour qu'il portait à sa famille.
Par sa Fille Sonia
Constantine se prépare à rendre hommage à l'un de ses grands artistes
Par Abd El Malik Merouani*
".............................. fameux orchestre-pilote dirigé par El-Hadj Mohamed Tahar Fergani, avec de talentueux musiciens, auxquels il est de notre devoir de leurs rendre pareillement hommages, tels que Cherouat Mohamed, dit ‘Badadi’, cheikh Rabah Bouaziz, Cherif Bencharif, Larbi Benlebdjaoui, les frères Fergani : Abdelhamid et Maâmar, Mohamed Arzani, Abdelhak Selloula dit ‘Amira’, Youcef Bounaâs, Mohamed Bouchareb, Kamel Bouhaouala,… et beaucoup d’autres musiciens prestigieux ............................................................"
* Professeur de musique
et chercheur en ethnomusicologie
Article paru, le jeudi 18/12/2008, dans le journal 'El-ACIL'
Ils étaient cousins, amis et copains de "ALA" comme ils aimaient se venter. ALA veut dire "instrument de music". Mon père BENCHARIF MED CHERIF et son cousin connu sous le prénom de BADADI CHEROUAT , étaient complices et adoraient la musique le Malouf et la compagnie des autres musiciens, puis les rejoins mon oncle ABD EL HAK SELLOULA connu AMIRA.
Mon oncle utilisait le violon, mon père maîtrisait le violon, le violoncelle, el Oude et le piano. Quant à leur cousin BADADI c'était plutôt le Kanoune.
La chose bizarre c'est qu'aucun des enfants des trois musiciens, n'a suivi leur chemin, pourtant ce n’est pas les talents qui leurs manquaient.
Du côté de mon père, il a deux filles qui ont des voix d'ange, ma grand sœur et ma petite sœur, les 3 garçons étaient doués pour la music, Fayçal le plus jeune décédé à l'âge de 22ans, Tarek extrêmement doué et Mouloud le plus grand. Mes frères n'avaient pas de difficulté pour faire vibrer les instruments de music alors qu'aucun d'eux n'a suivi des cours de solfège. idem pour RAMI l'unique fils de mon oncle.
Mais bien que leurs enfants n'ont pas pratiqué la musique ni le chant, ils sont tous sans exception des artistes dans leurs cœurs. Et on voit cela très bien lorsqu'ils sont ensembles. L’amour qu'ils se partagent, et qu'ils traduisent par les fêtes spontanées qu'ils célèbrent même sans occasion spécifique, la joie de vivre qu'ils dégagent a toujours fait envier beaucoup de monde
Le plus beau, c'est que la nouvelle génération c'est à dire les enfants de mes frères et sœurs, sont entrain de développer un nouveau créneau d'art non pratiqué encore dans notre famille et c'est le théâtre. Des talents se font voir déjà, lorsqu'ils inventent une scène de théâtre et ils l'a jouent ensemble, garçons et filles, frères et sœurs, cousins et cousines . Quel bonheur de les regarder
Ces Musiciens chèrs à nos coeurs nous ont transmis l'art par le sang, on le vit, et on le respire.
Quand j’étais petite, il m’arrivait d’entendre mon très cher père fredonnait des Noubates, à la maison. il lui arrivait même à plusieurs reprises de regrouper toute sa petite famille à la terrasse lors des soirées d’été, et autours d’une Sinia de fruits, friandises, gâteaux et kahwa, il jouait avec son Oude, ou son Violon, un malouf ensorceleur.
Je voyais le regard d’amour que ma tendre mère lui lançait en guise de bonheur et de gratitude pour ces beaux moments qu’il nous faisait vivre, et Je lui en suis aussi, reconnaissante jusqu'à ce jour.
Malgré la petite tristesse qui nous gagnait lors de l’absence de mon père pour des tournés avec El Hadj Mohamed Tahar El FERGANI, vers divers pays européens et Africains, pour faire connaître le Malouf constantinois au monde, Le Malouf a apporté beaucoup de bonheur à ma famille.
En hommage à ce grand monsieur qui était mon père, et en mémoire à toutes les soirées passées avec lui sous les belles étoiles du ciel constantinois, j’implore le bon dieu qu’il lui illumine sa tombe comme il avait illuminé nos nuits avec du bonheur, et qu’il le couvre avec sa miséricorde, et lui réserve sa place au paradis Nchallah